call it magic when i'm next to you. (r)

Les bruits des cris enfantins et des bavardages adultes cohabitent dans un ensemble serein. Rien de mieux et de plus courant lorsque vous fréquentez les milieux publics destinés à l’épanouissement joueur des plus jeunes. Le parc public était légèrement plein à cette heure bien avancée de cet après-midi. A quelques mètres de là, tu peux garder un œil prudent et protecteur sur la petite brunette dont tu as la charge. Lisa était un véritable petit rayon de soleil à elle toute seule et en dépit de sa santé quelque peu fragile et actuelle, elle était empreinte d’un courage que beaucoup d’adultes devraient prendre en compte. Vous vous étiez d’ailleurs rencontrés par le grand des hasards dans les couloirs de la clinique de Carmel. Tu étais présente pour accompagner ton jeune frère tandis que la fillette venait aussi pour passer d’autres examens en compagnie de son tuteur légal. Cette journée avait été riche en surprise et rencontre mais très enrichissante en soi. Tu avais nouée un lien amical à la fois complice et naturel avec Lisa et très rapidement tu n’as pas hésité à te proposer pour la garder si jamais Ace avait le moindre souci. A la naissance de ton cadet, tu avais pris grand plaisir à veiller sur lui – dans tous les sens du terme – et encore aujourd’hui cette prudence t’accompagne à chaque fois. Assise sur un banc juste en face des balançoires, tu peux apercevoir la gamine tendre les jambes puis les replier pour pendre davantage de vitesse et de hauteur. Elle rigole à plein poumons tout en te considérant d’une moue amusée. Tu la salue d’un petit geste de la main avant de jeter un coup d’œil au cadran de ta montre qui affiche bientôt dix-sept heures. Tu te lèves d’un mouvement rapide avant de rajuster ton sac à bandoulière en travers de ton épaule et te diriger vers les balançoires. « Il va falloir qu’on y aille ma puce. ». Lui dis-tu en venant te positionner derrière la balançoire pour la pousser un peu. Son rire cristallin s’élève dans les airs comme une mélodie agréable. Elle hoche la tête en montrant du doigt la silhouette adolescente bien que sculpté de ton frère. Ce dernier arrive les mains dans les poches tout sourire avant de prendre la petite brune dans ses bras. A croire que ces deux-là s’entendaient aussi bien que les frères et sœurs qu’ils n’étaient pas par le sang mais par le cœur. « Tu dois déjà la ramener ? ». T’interroge Adrian en fronçant les sourcils tout en regardant l’heure sur sa montre. « Oui, et toi qu’est-ce que tu fais là ?! Tu n’étais pas censé étudier avec Nate … ». Il hoche nonchalamment les épaules, signe avant-coureur que quelque chose clochait. Tout en croisant les bras sur ta poitrine tu le jauges d’une expression sérieuse et compréhensive à la fois. « Adrian, qu’est-ce qui ne va pas ? ». Aucun ton accusateur ne résonnait dans le timbre de ta voix, seulement tu t’inquiétais pour lui, comme toujours. « C’est rien, Becca à débarquer à la maison et du coup comme d’habitude c’est la foire ! Tu penses que je pourrais passer la fin du week end chez toi ? ». Tu voyais déjà le tableau en voyant ta sœur ainée arrivée à la maison, surtout à l’improviste et l’imaginer débiter des paroles sans prendre le moindre gant. Tu passes une main dans ta chevelure quelque peu en bataille à cause du vent de fin de saison. Tu n’avais pas un grand appartement mais assez pour y accueillir ton meilleur ami et ton frère. Tu hoches la tête en souriant avant de lui tendre la clef et de lui dire de ne pas t’attendre pour manger. Milo serait là sans le moindre doute, les yeux rivaient sur le pc à rechercher des annonces de boulot. Il dépose une bise sur ta joue avant de passer une main dans les cheveux de la petite. Tu le regardes disparaitre dans la foule avant de tendre la main à la petite. « Ah les garçons ... On y va nous ? ». Elle opine de la tête un grand sourire accroché à ses lèvres alors que vous prenez le chemin vers le logement d’Ace. Vous aviez un peu de retard, alors sur le chemin tu en profites pour lui envoyer un message afin de ne pas l’inquiéter. Sur le chemin, tu en profites pour acheter une glace à Lisa et seulement quelques minutes plus tard vous montez les escaliers. Une fois devant la porte, tu toques et exprime une moue quelque peu désolée pour ce retard. « Je suis désolée on est un peu en retard, on a craquée pour une glace italienne sur le chemin. ». Dis-tu en souriant.