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 wherever you are i swear that I'll find you + clarissa

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2 participants
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Trystan Carnigan

Trystan Carnigan


INSCRIPTION : 12/09/2014
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MessageSujet: wherever you are i swear that I'll find you + clarissa   wherever you are i swear that I'll find you + clarissa EmptyLun 15 Sep - 22:33

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Cela devait faire une dizaine de minutes qu’il était là. Juste là. Assis sur le sable fin de la plage de Carmel, de la musique dans les oreilles, un vieil air de rock, il ne faisait rien d’autres que regarder les vagues se faire rejetées par le rivage. Encore et encore. Inlassablement la mer venait embrasser le rivage, caresser les pieds des touristes, des habitants du coins venus se détendre, avant qu’une force invisible ne l’a repousse, encore et encore. Ce spectacle cyclique avait quelque chose d’apaisant. A chaque nouvelle boucle, les choses se passaient de la même manière. L’eau reculait dans ses retranchements, le sable essayait de sécher au soleil alors que la mer apparaissait plus violente, plus désireuse d’outrepasser ce rejet qu’elle devait affronter inlassablement. Posant les yeux sur téléphone qu’il serrait inconsciemment entre ses doigts, Trystan regarda le message que sa sœur venait de lui envoyer. Répondant rapidement, sans plus y réfléchir, le jeune homme reposa ses yeux sur le spectacle d’un calme absolu qui s’offrait à lui. Autour, personne n’y faisait attention. Personne ne remarquait le petit miracle qui était en train de se produire. L’amour insoluble que la mer portait au rivage était sans limite. Peu importait le nombre de refus. Elle revenait toujours. Beaucoup pensaient que l’hyperactivité et les troubles de l’attention de Trystan l’empêchaient de se concentrer. Ca n’était pas exactement le cas. Lorsque le brun trouvait quelque chose qui l’intéressait profondément il pouvait se perdre des heures dans sa contemplation. Ses pensées divaguaient sans but, sans logique non plus. Posant ses yeux sur l’écran de son téléphone, le jeune Carnigan nota qu’il était l’heure du rendez vous qu’il avait fixé avec Clarissa. Se mettant à chercher le visage qu’il avait déjà vu en photo, le brun scrutait les personnes présentent en se demandant si la jeune femme allait apparaître. Il ne savait pas trop bien comment se sentir à l’idée de rencontrer cette fille qu’il connaissait sans jamais l’avoir rencontrée. Il ne savait pas comment interpréter les signes du destin. Après tout, combien de chance avaient ils pour qu’elle finisse par déménager dans la même ville où il vivait ? Pas beaucoup. Vraiment pas beaucoup. Pourtant, une force supérieur avait du vouloir les réunir, ou alors c’était juste le hasard. Trystan n’avait jamais vraiment su comment prendre en compte le destin. Est-ce qu’il y croyait ? Peut-être. Peut-être pas. C’était rassurant au final de se dire qu’une force supérieur veillait à vous pousser dans la direction qui vous est destinée. C’était terrifiant aussi de savoir qu’aucun de vos choix ne sont votre. Passant une main dans sa crinière indomptable, le jeune homme tâcha de redescendre sur terre en cessant de fixer un petit garçon qui jouait tranquillement dans le sable. Il ne s’en était pas rendu compte, mais il avait une fois de plus réussi à se déconnecter de l’instant. Balayant la plage du regard une nouvelle fois, ses yeux se posèrent sur une silhouette qui ne lui était pas familière, mais pas inconnue pour autant. Même s’il se sentait un peu idiot, le brun agita légèrement le foulard d’un pourpre marqué au dessus de sa tête. Il se sentait terriblement idiot à cet instant, néanmoins il savait que c’était la meilleure manière de s’y retrouver sur une plage remplie de touristes et de parfaits inconnus. Quelle idée aussi d’inviter à rencontrer une inconnue dans un endroit aussi bonder. Il fallait dire que la vue était belle… Peut-être était-ce pour ça qu’il avait choisi cet endroit au final. Agitant son foulard comme s’il s’agissait d’un signal codé que seul Clarissa pouvait comprendre, le brun attendit quelques instants avant de sentir la marque incandescente d’un regard lui transperçant la nuque et le dos. Se retournant vers l’endroit d’où provenait la sensation, un léger sourire étira les lèvres de Trystan alors qu’il reconnaissait la fille de la photo. La fille des mails à faire se briser en morceaux les cœurs les plus durs. La fille de l’échange épistolaire qu’il n’aurait jamais imaginé, pas même dans un film. Alors il souriait, silencieusement, tendrement, un peu gêné. Il fallait dire qu’il ne savait pas quoi faire, ni quoi dire. Il fixait juste la jeune femme à quelques mètres de lui s’interrogeant en son fort intérieur sur ce qu’il pouvait bien ressentir à rencontrer une amie de si longue date qu’il ne connaissait pas. Cette histoire était un paradoxe. Un paradoxe au gout doux amer sur la langue. Le genre qui vous tire une grimace, mais qui au final est même plaisant.
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Clarissa Hemingway

Clarissa Hemingway


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MessageSujet: Re: wherever you are i swear that I'll find you + clarissa   wherever you are i swear that I'll find you + clarissa EmptyMar 16 Sep - 4:59

I don't know where I'm going but I don't think I'm coming home and I said I'll check in tomorrow if I don't wake up dead. This is the road to ruin and we're starting at the end. TRYSTAN & CLARISSA

La brise légère soulevait ses cheveux au rythme de ses pas silencieux sur le bitume de Brighton. Elle portait une robe, comme bien souvent, et s'appliquait par moment à en tenir les extrémités afin que le tissus ne se soulève pas au gré du vent. C'était un jour d'été comme il en restait peu ces derniers temps. Le soleil perçait d'entre les quelques nuages, réchauffant la peau blafarde de Clarissa. Elle n'avait jamais particulièrement adulé le soleil. La chaleur avait cet effet angoissant sur elle, comme une étreinte étouffante la serrant de plus en plus. Rester allongée sur une plage de sable à brunir au soleil était impensable pour elle. Elle se sentait étouffer, suffoquer, manquer d'air; la chaleur appuyait sur sa poitrine, comprimant ses poumons. De ce fait, sa peau avait toujours eu cette teinte bien trop pâle, et ce à travers toutes les saisons. Elle avait été cette petite fille dont les enfants se moquaient et traitaient de cachet d'aspirine ou encore de vampire. Enfants stupides, parfaits exemples de puérilité.
Elle croisa quelques personnes dans les rues. Des passants, des cyclistes, des joggeurs, des familles. Chacun semblait être sorti profiter de la tendre chaleur de cet après-midi. Clarissa vérifia l'heure sur son portable. Elle était à deux minutes d'être en retard. La plage apparaissait devant elle, plus que quelques mètres.
Un léger pincement dans le ventre, un stress soudain. Peur de l'inconnu ? Surement. Elle n'avait jamais réellement rencontré Trystan. Certes, elle lui connaissait ses traits, son visage, sa voix, ses mots, mais seulement grâce à internet. Cette petite star du web dont elle regardait les vidéos, encore terrée à Portland. Par un coup du destin -parce que c'était trop gros pour n'être que dû au hasard- il se trouvait que Cobb, grand-frère de Clary dont elle ne connaissait l'existence que depuis un mois, habitait la même ville que Trystan. Alors ça tombait sous le sens qu'une rencontre était inévitable.
La plage. C'était là qu'il lui avait dit de le rejoindre. Devant cette immensité bleuté aussi belle qu'effrayante. Elle enleva ses chaussures, les gardant à la main puis descendit dans le sable. Le contact du sable sous les pieds était plaisant. Mais la mer, elle l'avait toujours angoissé. Comme le soleil. Très clairement, Clarissa était à l'antipode du parfait touriste vacancier. Et puis c'était vrai ça, elle n'était jamais partie en vacances. L'évidence lui apparut alors qu'elle réduisait l'écart qui la séparait d'un Trystan mouvant, agitant une étoffe pour qu'elle le remarque. Et elle l'avait remarqué, comme surement toute autre personne présente autour d'elle. Elle sourit. Même malgré lui, il était drôle, c'en était touchant.
Trystan savait presque tout d'elle. Elle s'était confiée à lui comme à personne d'autre. C'était bien étrange d'ailleurs, de confier sa vie entière à cet inconnu alors qu'elle avait l'habitude de rester discrète sur elle. Surement les écrans. Parce que c'était toujours plus facile par écrans interposés. Et c'était ce qui lui faisait peur, aujourd'hui, de ne pas trouver cette complicité qu'ils avaient virtuellement. Que la réalité apporte un malaise gênant. Pourtant, et se surprenant elle-même, alors qu'elle arrivait devant lui, tout souriant, elle se jeta presque dans ses bras, l’enlaçant comme s'il s'agissait de son meilleur ami -surement le cas d'ailleurs, puisqu'elle ne pouvait pas prétendre qu'elle possédait beaucoup d'amis, surtout dans cette ville nouvelle. Elle s'écarta, sourire aux lèvres. « Tu vas bien ? » Elle le regarda un instant, plissant les yeux, gênée par le soleil. Elle semblait heureuse. Elle l'était, pour sur.
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Trystan Carnigan

Trystan Carnigan


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MessageSujet: Re: wherever you are i swear that I'll find you + clarissa   wherever you are i swear that I'll find you + clarissa EmptyMer 17 Sep - 16:09

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Dès lors qu’il avait senti la brulure d’un regard transperçant sa nuque, le brun avait commencé à ressentir la pression qui, doucement, écrasait ses frêles épaules. Parler à quelqu’un cacher derrière un écran était un exercice facile. L’autre en face ne juge pas ce que vous êtes, mais ce que vous laissez paraître. Faire face à quelqu’un c’était lui offrir la possibilité de juger le moindre de vos défauts, soulignés les irrégularités, l’étrangeté de votre personne. Etrangement, à l’image d’une bête effarée, Trystan avait envie de prendre ses jambes à son cou et s’enfuir en courant. Il était néanmoins pris, à l’instar d’un lapin sur une route en pleine nuit, dans les phares d’une voiture, pris dans le regard d’une étrangère qu’il considérait comme une amie. Depuis un moment le jeune Carnigan avait pris l’habitude de raconter ses déboires face à une caméra, face à des gens qu’il n’aura jamais à croiser. Même si certains pensaient que c’était dur de se mettre ainsi à nu, ce qu’il trouvait compliqué c’était de faire face à quelqu’un. Comme à cet instant où il faisait face à Clarissa. Il ne pu y songer plus longuement que déjà la belle lui sautait dans les bras sans qu’il ne sache comment réagir. Rendant son étreinte à la brune, il avait l’impression d’être perdu dans un lieu publique et d’avoir attrapé la première personne qui passait pour la serrer dans ses bras. Cette proximité physique le déroutait un peu alors qu’il arrivait à peine à emmagasiner le fait qu’elle était véritablement là, en face de lui et pas dans un écran d’ordinateur. Néanmoins, il souriait comme Clarissa lorsque cette dernière le lâcha. Auscultant du regard la jeune femme, il cherchait quelque chose dans le physique de cette dernière qui pourrait lui rappeler leurs échanges épistolaires. Cependant, le brun avait échangé des mots, pas les lignes d’une main, les petites cicatrices d’une vie, les rides de vieillesse, ni même simplement un regard attendri. Face à la question de la brune, il hocha lentement la tête en cherchant quelque chose à dire. Il ne savait pas vraiment quoi faire ou quoi dire. Il n’avait pas eu de guide sur comment agir avec une personne qu’on connait mieux que la personne de ses proches. Ni comment interagir avec une très jolie fille très attachant dont la vie est injustement compliquée. « Pour moi c’est la routine. Mais toi, comment ça va depuis que t’es arrivée en ville ? » Même si les mots étaient sortis naturellement de sa bouche, le brun avait du mal à se rendre compte de la familiarité avec laquelle il agissait en présence de la brune. Il lui parlait comme à une amie de longue date qu’il n’aurait plus vu depuis longtemps. Comme si leurs chemins s’étaient séparés et qu’en étant toujours des personnes très proches ils en étaient réduits à être des étrangers. Passant une main dans ses cheveux tout en étant légèrement gêné, pareil à un adolescent souffrant des premiers émois du cœur, Trystan ne savait pas trop quoi faire avec ses mains, où les mettre, comment avoir l’air cool. Il se prenait surement la tête pour rien, mais il ne pouvait s’empêcher d’être perturbé par la jeune femme lui faisant face. Au bout d’un léger silence, finalement il ouvrit la bouche pour dire : « Excuse moi si j’ai l’air un peu étrange, premièrement je le suis, puis ça me fait bizarre. On se connait parfaitement sans se connaître… C’est fou. » Fourrant ses mains dans les poches de son short de plage, il offrit une moue gênée à son interlocutrice avec cet air légèrement adorable de petit garçon perdu qui lui collait parfois à la peau.
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