(esfir) you will be always my little sister.

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georgie & esfir

A chaque fois que ma mère disait à ma sœur que je serai présente pour un quelconque repas familial, Hanna sortait toujours une excuse. Cette fois-ci j'avais dis à ma mère de lui dire que je ne serai pas là. C'était peut-être horrible, mais tendre ce piège, pourrait au moins me permettre de la voir. Je ne pouvais pas aller à son travail puisqu'elle travaillait à la radio et que l'on y rentrait pas comme dans un moulin. Je n'aurai jamais cru qu'Hanna travaillerai dans une radio, enfin, si elle s'épanouissait c'était l'essentiel. J'étais motivée à la regarder entre quatre yeux en lui disant que cela ne servirait à rien de me fuir éternellement. J'avais déjà affronté Rhys... Ca avait été le plus difficile pour moi, alors je pouvais très bien affronter Hanna et puis nos parents seraient présents donc on ne s'entretueraient pas. On était dimanche midi. J'étais arrivée vers onze heures, j'aidai ma mère à faire le dessert comme j'avais l'habitude de faire avant mon départ en Ecosse. Reprendre mes repères c'était agréable. Mon père s'occupait des plantes dehors avant le repas et je discutais tranquillement avec ma mère qui me demandait comment ça c'était passé avec Rhys. Ca avait été assez bizarre, il disait qu'il ne voulait pas me voir et après il me donnait son adresse. J'avouais que je ne comprenais rien, en lui disant cela, je vis un sourire se dessiner au coin des lèvres de ma génitrice. Elle avait ri. Pourquoi ? C'est vers treize heures alors que je finissais de mettre la table qu'on sonna à la porte. Je sentis mon estomac se nouer et j'avais du mal à avaler ma salive. Pourquoi est-ce que j'étais légèrement anxieuse ? Sans doute car on s'était quitté en mauvais terme et surtout parce qu'Hanna était carrément imprévisible. Il fallait voir sa réaction à mon mariage, son discours, le micro dans la pièce montée. Le pire était que mon père avait tout filmé. Je m'étais éclipsée dans la cuisine alors que ma mère allait ouvrir à ma sœur. Bizarrement je voulais fuir maintenant. J'avais beau être l'ainée j'appréhendais la réaction de Hanna. Je sentis une main se poser sur mon épaule et je sursautais. « Tu m'as fais peur. » « Tu ne crois pas qu'il est temps ? Plus tu attendras, plus tu n'arriveras pas à sortir de cette cuisine. » Mon père c'était un peu la voix de la sagesse. J'avais acquiescé la tête, comme une petite fille. J'avais pris une grande inspiration avant de sortir de la cuisine. J'étais arrivée dans la salle à manger. Hanna m'avait vu. Okay elle n'était pas contente de me voir c'était sûr. J'avais tenté néanmoins un petit sourire. « Bonjour Hanna. » Fis-je avec politesse comme nos parents nous l'avaient appris mais je ne savais pas pourquoi je sentais que ça allait être une bataille entre les petits pois et la purée.

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Le dimanche était synonyme de repas de famille chez les Redwood. Et on ne devait ne pas les manquer sans aucun prétexte. A moins d'avoir une bonne excuse. Et les bonnes excuses, la cadette de la famille les avait épuisés. Elle se devait donc d'y aller. Oh quand elle a eu sa mère au téléphone, elle ne lui avait pas dit que Georgie était présente. Mais ce n'était pas parce qu'elle ne l'avait pas dit qu'elle ne serait pas là. Esfir savait que son aînée serait certainement présente. Enfin autant la croiser chez leurs parents plutôt que quelque part en ville. La jeune femme savait que si elle devait croiser sa soeur, il y aurait certainement eu une scène. Et étrangement, la jeune rouquine n'aimait pas attirer l'attention. Alors, oui après son émission de radio, lorsqu'elle irait chez ses parents, il y aurait certainement Georgie. Un soupir échappa à la jeune femme lors de cette pensée. Elle qui était si proche de sa soeur, ne voulait presque plus la voir à présent. Et pourtant, elle lui manquait terriblement. Esfir était passé par la boulangerie avant d'aller chez ses parents. Depuis le départ de Georgie, c'était ce qu'elle faisait chaque semaine, puisqu'à cause de son travail, elle ne pouvait pas aider sa mère pour la cuisine. Et elle n'aimait pas arriver les mains vides. Elle inspira longuement avant de sonner à la porte. Elle devait faire face à Georgie. Enfin, dans le pire des cas. Après peut-être que son aînée ne serait pas là. Un sourire se dessina sur son visage lorsqu'elle vit que c'était sa mère qui lui avait ouvert sa porte. Elle avait encore un espoir sur le fait que Georgie ne soit pas là. Elle avait pris la boîte de pâtisserie. Esfir entra dans le salon. Et le sourire qu'elle avait, disparu bien rapidement. Georgie se trouvait dans le salon. « Bonjour Hanna. » Georgie avait un petit sourire. Pas la jeune Redwood. « Hum ... Ouais salut ... » Elle détourna le regard. Si elle ne lui avait pas dit bonjour, sa mère l'aurait sûrement réprimandé. Esfir n'avait qu'une envie. Partir. Il fallait qu'elle trouve une excuse rapidement pour partir. Elle s'était retournée rapidement vers sa mère. « Je pourrais pas rester longtemps, faut que j'aille déposer les fleurs ensuite. » Utiliser le fait d'aller sur la tombe d'Allen était bas. Elle le savait. Cela lui faisait mal d'utiliser comme excuse. Mais elle n'était pas prête à affronter Georgie. Non elle savait qu'elle pourrait lui dire des choses qu'elle regretterait. Elle se retourna rapidement vers sa soeur. Elle était vraiment seule. Son imbécile de mari n'était pas là. Tant mieux à vrai dire. « Ian n'est pas là? Trop occupé par le travail ? Oh je suis sûre que sa secrétaire doit bien l'occuper. » Ce n'était pas l'une des choses qu'elle regretterait d'avoir dit. Non, elle le pensait vraiment. Même si elle n'était pas en colère contre sa soeur, elle lui aurait certainement dit. Pour lui faire ouvrir les yeux que son couple soit disant parfait n'était qu'une belle mascarade.

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Elle n'était pas contente de me voir, officiellement. Pas un sourire et à peine si elle me disait bonjour. En fait, je me disais que s'il n'y avait pas mes parents dans le salon, elle m'aurait sans doute snober. L'ambiance était vraiment glaciale, c'était incroyable. J'avais l'impression que cela recommençait comme avec Rhys, bon avec lui cela s'était bien fini, donc j'avais peut-être une chance. Je n'allais pas me laisser abattre ! Elle avait dit un truc bizarre à notre mère, comme quoi elle allait devoir aller déposer des fleurs après. Je ne compris pas mais au vue du regard de ma mère, je compris que j'avais dû rater un épisode. J'allais demander quand elle me lança une bombe en pleine tronche. On était resté debout dans le salon et j'avouais que là j'avais vraiment eu mal. Sans m'en rendre compte j'avais des larmes qui avaient perlées au coin de mes yeux. Nos parents n'avaient pas du lui dire. Peut-être ils avaient pensé que c'était mieux pour moi et pour elle que ce soit moi qui annonce mon divorce. Oui peut-être. Ils s'étaient trompés sur le coup car je ne m'attendais pas à une telle attaque. Avant cela ne m'aurait rien fait, mais aujourd'hui oui. J'avais surpris mon époux avec une femme et c'était comme si une brume s'était dissipée, j'avais l'air d'être bien conne. Une conne pendant cinq ans, voir plus. Je n'avais pas écouté ma sœur et sans doute qu'elle allait jubiler à l'heure actuelle. « Tu veux que je te dises quoi ? Que tu avais raison ? Et bien oui tu avais raison félicitations ! » Sans le vouloir, j'avais un peu péter un plomb... Je n'avais pas crié, mais j'avais fondu en larmes devant des parents qui semblaient complétement dépassés. Sa phrase m'avait rappelé tout cet épisode en Ecosse, quand je m'étais promenée dans la rue, quand je l'avais vu, offrir un sublime collier à cette fille, quand je l'avais vu l'embrasser et le pire quand il avait nié le soir même. J'avais mal, mon cœur saignait en somme. « Ouai je l'ai surpris avec une blonde ! T'es contente ? Tu jubiles ? T'ES FIERE?! » J'avais fini par crier à la fin avant de la planter là pour aller dans le jardin en pleurant. Si j'avais su, j'aurai préféré manger seule dans mon appartement. C'était moi qui avait forcé les choses et je ne pensais pas que ça allait autant mal tourner. J'avais entendu mon père m'appeler, mais hors de question d'y retourner. Non, je ne déjeunerai pas, je resterai dans ce jardin à me calmer et après je partirai. Oui ce serait mieux comme ça et pour tout le monde. Là Hanna que je connaissais n'était pas aussi cruelle. Ce n'était pas ma Hanna. Je m'étais assise dans l'herbe près d'un arbre comme je faisais étant petite quand j'allais bouder dans mon coin quand je n'étais pas contente et je laissais les larmes couler. Je n'avais pas pleuré depuis ce fameux jour en Ecosse. En tout cas, si elle voulait me faire mal, elle avait vraiment réussi son coup.

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Georgie était revenue. Les repas de famille du dimanche était quasiment obligatoire, comme un rituel chez les Redwood. Esfir était naïve de penser que sa soeur aînée ne serait pas là. Elle aurait pu être heureuse de la retrouver après ses cinq années d'absence. Elle aurait pu. Ce n'était pas le cas. Après son mariage, après son départ pour l'écosse. La jeune femme avait coupé les ponts avec sa soeur. Cela lui faisait mal lorsqu'elle avait fait ça, mais elle espérait que Georgie comprenait. Apparemment ce n'était pas le cas. Cinq années d'absence des deux côtés des soeurs. Georgie se trouvait dans le salon, Esfir la regardait à peine. Elle lui avait dit bonjour, mais s'en était pas un des plus accueillant. Non, ce n'était pas de chaleureuse retrouvailles qu'on pourrait imaginer après une si longue séparation. Puis, Esfir avait lâché une bombe. Avait parlé de Ian. Et vu la tête de ses parents, elle aurait dû se retenir de dire ça. Mais elle était comme ça la cadette des Redwood. Elle disait tout ce qu'elle pensait. Bien ou mal. Et quand c'était Ian le sujet, c'était souvent du mal. Et elle en profitait. Mais sa soeur commençait à pleurer. Elle voyait les larmes au coin de ses yeux. Elle était sans doute allée trop loin. Georgie aurait-elle enfin vu le vrai visage de son prince si charmant. Il était temps. « Tu veux que je te dises quoi ? Que tu avais raison ? Et bien oui tu avais raison félicitations ! » Georgie avait fondu en larme. Esfir se pinçait les lèvres. Elle détestait voir sa soeur pleurer. Encore plus, lorsque c'était de sa faute. Elle était en colère, elle lui en voulait. Cela se sentait dans le ton de sa voix. « Ouai je l'ai surpris avec une blonde ! T'es contente ? Tu jubiles ? T'ES FIERE?! » Esfir pour sentir les regards de ses parents sur elle. Comment gâcher un repas de famille en deux minutes. Elle pourrait tout à fait écrire ce genre de livre, puisqu'elle venait de le faire. Georgie était partie dans le jardin en pleurant. Sur le moment, elle pensait que son aînée avait eu un comportement d'enfant. Par sa faute. Esfir regardait ses parents. Leur regard en disait long. C'était de sa faute et il fallait qu'elle répare ça. Alors elle s'était dirigée vers le jardin. Là aussi sa soeur pleurait. Il fallait qu'elle se montre gentille. Faire un effort. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle pardonnerai à sa soeur. « T'es moche quand tu pleures. » Ce n'était pas la meilleure façon de s'excuser. C'est vrai. Mais si cela faisait en sorte que Georgie s'arrête de pleurer. Elle s'était assise à côté de sa soeur, jouant avec les brins d'herbes qui se trouvaient en face d'elle. « Désolé. Pas pour ce que j'ai dit. Je pensais pas que tu aurai pu le surprendre. » Elle n'était pas désolée de ses paroles. Et ne le serait sans doute pas. Après tout, elle avait fait ce genre de remarques avant. Pour que sa soeur remarque le manège de son prince charmant. L'amour rend aveugle, mais dans le cas de Georgie, l'amour lui a carrément enlever les yeux et une partie de son cerveau. « Enfin je te l'avais bien dit. Ce type c'était pas ton prince charmant. » Sa réplique pouvait sans doute répondre à la question qu'elle avait posée dans le salon. Oui, elle était fière. Oui, elle jubilait de voir que Georgie s'était rendu compte qu'on la menait en bateau. On l'avait mis en garde à de nombre reprise et elle n'écoutait pas. « Tu mérites bien mieux que lui. Si tu ouvres bien les yeux, tu aurais vu ça. » Enfin dans le cas de sa soeur, c'était plus des lunettes de vues et d'une loupe qu'il aurait fallu. Son grand amour, il était juste à côté d'elle. Et Georgie ne remarquait même pas ça.

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Je lui en voulais, d'être aussi cruelle. Peut-être qu'elle était en colère contre moi, mais je la trouvais injuste d'être aussi méchante quand même. Peut-être qu'aussi j'étais à cran. J'avais divorcé il y a six mois, officiellement et je devais reprendre ma vie en main donc, avoir des réflexions de la part de ma soeur était la goutte qui faisait déborder le vase ! J'avais craqué, en larmes, lui demandant si elle était contente de ses prévisions avant d'aller dans le jardin pour tenter de me calmer. Elle n'avait jamais accepté ce mariage, me disant que je passais à côté de quelque chose, ou plutôt de quelqu'un. Elle n'avait jamais aimé Ian, pourtant je ne lui avais rien demandé. Si moi, je détestais son fiancé, je ravalerai ma fierté et je lui souhaiterai tout le bonheur du monde. A croire qu'on avait pas les mêmes priorités ! J'avais du mal à m'arrêter de pleurer, j'étais une vraie fontaine. Ma sœur s'était assise à côté de moi, qu'est ce qu'elle voulait ? M'enfoncer d'avantage ? Si c'était le cas, je prendrai mes affaires et j'irai manger des pâtes à l'appartement. Elle me déclarait que j'étais moche quand je pleurais, je n'avais pas pu m'empêcher de sourire. « Toi t'es chiante. » Ca avait été un peu toujours comme ça, depuis l'enfance, on ne pouvait pas se faire la gueule très longtemps mais ce n'était pas pour autant que tout était réconcilié. Elle était désolée, ah non, pas totalement. Bah c'était Hanna quoi, quand elle savait qu'elle avait raison elle ne voulait pas du tout s'excuser. Elle me disait même qu'elle n'aurait jamais penser que je l'aurai surpris. Je n'appréciais psa forcément, mais je devais l'avouer qu'elle avait raison. Elle avait sans doute eu tout le temps raison même. « Je suis désolée de ne pas t'avoir écouté. » Fis-je dans un murmure en essuyant mes larmes d'un revers de main. Elle jouait à arracher des brins d'herbes. Notre père ne serait pas content vu qu'il avait passé du temps à faire tout beau son jardin le matin même. Elle me disai qu'elle me l'avait dit, que Ian était loin d'être un prince charmant. J'avais soupiré longuement. « Je pensais, pour que quelqu'un m'aime, je me disais que c'était trop beau pour être vrai. Puis, je suis tombée de mon nuage, violemment. » Vraiment violemment, j'aurai même pu sentir la douleur sur mes fesses tellement ça avait été un choc. Je m'étais leurrée pendant un grand nombre d'année jusqu'à ce que la vérité m'arrive en pleine face. « C'est moi qui est demandé le divorce. Il niait quand je lui ai dis que j'avais tout vu. Il me prenait vraiment pour une conne. J'ai été conne. » Je le savais pertinemment. Si j'ouvre les yeux j'aurai vu quoi ? Elle me disait toujours ça, mais moi je ne voyais strictement rien. « L'amour je n'y crois plus, ça fait trop mal, et au final le grand amour, il n'existe pas. » Finis-je avec une voix légèrement tranchante.

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Esfir était parti dans le jardin. Si elle ne l'avait pas fait d'elle-même, ses parents lui auraient dit d'aller la voir pour s'excuser. Comme lorsqu'elles étaient enfants et qu'elles chamaillaient pour un rien. A vrai dire, le comportement qu'avait la jeune femme était celui d'une enfant et ça malgré son âge. Elle s'était installée dans le jardin, disant à sa soeur qu'elle était moche lorsqu'elle pleurait. Ce n'était pas méchant et elle avait dit ça pour rire - enfin en grande partie du moins. « Toi t'es chiante. » Un sourire en coin s'était installée sur son visage. Esfir commençait à jouer avec les brins d'herbes qui se trouvaient devant elle. Heureusement que son père n'était pas là, sinon elle aurait eu le droit à un sermon, comme lorsqu'elle était enfant. Elle s'était excusée. Non pas sur ses paroles, parce tout ce qu'Hannah disait, elle le pensait. Mais elle était désolée que sa soeur l'apprenne de cette manière, de l'avoir vu avec une autre. Certes au moins, elle avait vu très clairement qui était réellement Ian. « Je suis désolée de ne pas t'avoir écouté. » Elle avait légèrement pensé sa tête en arrière et eut un petit sourire. C'est vrai pourquoi ne l'avait-elle pas écouté ? Après tout on ne disait pas que la vérité sortait de la bouche des enfants ? D'accord, Esfir avait dix-huit ans à cette époque, ce n'était plus vraiment une enfant. Mais lorsqu'elle n'aimait pas quelqu'un, c'était pour une bonne raison.Et Georgie le savait. Bon, il y avait eu le fait que Ian brisait un peu le rêve de la rouquine de voir sa soeur avec Rhys. Mais à part ça, elle avait senti qu'il y avait quelque chose de louche avec lui. « Je pensais, pour que quelqu'un m'aime, je me disais que c'était trop beau pour être vrai. Puis, je suis tombée de mon nuage, violemment. » Je soupirais. Esfir était romantique, mais Georgie était pire. Ou alors la naïveté rendait l'aînée plus romantique. « T'es naïve. Il a vu ça et il en a profité. » Ca prouvait bien que ce type était un imbécile de première catégorie. « C'est moi qui est demandé le divorce. Il niait quand je lui ai dit que j'avais tout vu. Il me prenait vraiment pour une conne. J'ai été conne. » Esfir tourna légèrement la tête vers sa soeur, encore avec son sourire en coin sur le visage et tenant quelques brins d'herbes qu'elle avait arraché. « J'espère que tu l'a ruiné. Que le divorce lui a coûté vraiment très cher. Parce que c'est tout ce qu'il mérite. » Enfin non, il méritait pire. Bien pire. Mais si elle avait déjà fait ça, c'était déjà un bon point.Esfir lui avait qu'elle méritait bien mieux que Ian et que si elle ouvrait les yeux, elle l'aurait remarqué. « L'amour je n'y crois plus, ça fait trop mal, et au final le grand amour, il n'existe pas. » Un soupir s'échappa de sa bouche. Georgie avait une réaction normal. Après tout son prince charmant était loin d'être charmant. Et la plupart des filles auraient eus ce genre de réaction. Esfir, la première. Après tout, après la mort d'Allen c'est ce qu'elle avait pensé aussi. Et c'est qu'elle pense toujours. Mais son cas était différent de celui de sa soeur. « Si le grand amour ça existe. Sauf que tu es aveugle et que tu le vois pas ton grand amour. » Durant des années, Esfir avait plaint le pauvre Rhys. Cela se voyait à des kilomètre à la ronde qu'il avait des sentiments pour sa soeur et il n'avait jamais rien tenté. S'il avait fait, Georgie aurait été parfaitement heureuse. Oui, parce qu'intérieurement la cadette savait que l'aînée avec des sentiments pour Rhys. Même si ceux-ci était bien cachés.