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 (esfir) children of the great empire.

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Cobb Huckel

Cobb Huckel


INSCRIPTION : 10/09/2014
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MessageSujet: (esfir) children of the great empire.   (esfir) children of the great empire. EmptyMer 17 Sep - 19:32

esfir & jacob
this is a fight for our
love, lust, hate, desire
La première chose qu'il sent, c'est la douce caresse d'un drap en satin sur sa peau. Ce n'est pas son drap habituel. Mais, loin de se poser une quelconque question, il profite du contact doux. Ça lui envoie des flash dans la tête. Les bras rassurants d'une mère autour de ses bras. Alors, il s'enroule dedans, se retourne, roule un peu sur le côté. Jusqu'à sentir quelque chose à ses côtés. Il fronce légèrement les sourcils, les souvenirs embrouillés (mais ça, dans son cas, c'est normal vous savez). Il hume le doux parfum d'un bouquet de fleurs. Au bout de quelques minutes, il entrouvre les yeux. Ses prunelles noires s'accommodent à la douce clarté qui règne dans la pièce, rendue tamisée par de longs rideaux voilant la lumière du soleil qui aurait été, sans eux, sans aucun doute agressive. Il n'a pas de rideaux chez lui. Seulement des volets. Ses iris détaillent une pièce qu'il ne connait pas. Ça lui faisait souvent ça au réveil, au début. Quand on est amnésique, on habite dans un lieu inconnu, vous devinez bien. Mais là, c'est différent. En deux mois, il a appris à reconnaître les murs de sa chambre. Là, ce ne sont pas ceux-là. Il comprend peu à peu qu'il n'est pas chez lui. Son regard se pose sur une jeune femme endormie à ses côtés. Elle a des cheveux de feu étalés sur son oreiller comme des flammèches apaisées, des braises qui roupillent sous les cendres. Les murs sont d'un bleu pâle à rappeler l'océan sous la brume. Il se tourne de l'autre côté d'un bond. La table de chevet est presque vide, à l'exception d'un réveil électronique qui indique l'heure (10:19) et un vase où trône un bouquet de roses légèrement courbées vers l'avant. Qui datent sûrement de la veille, donc. Cobb ne sait même pas quel jour on est. Sa main vient frotter ses paupières endolories. Son crâne semble couver, non un feu, mais une migraine douce qui peine à émerger, comme lui. Qui ne va pas tarder à lui scier la tête comme un étau. Bon. Où est-il ? Il se redresse d'un seul coup, soudainement plus réveillé. La chambre laisse tout à penser à celle d'un hôtel. Sûrement celui de la ville. Il l'espère, en fait. Puisqu'il n'est pas chez lui, autant espérer qu'il est resté en ville. Son amnésie n'y étant pour rien sur ce coup-là, il devine que l'alcool embrume les derniers souvenirs qu'il avait. Il se souvient de la musique qui vrombit encore à ses tempes. Des lumières qui clignotent, puis de la nuit. La rue, les gens qui s'éparpillent. Il y a quelqu'un à son bras, ils parlent fort, ils titubent un peu, et contre un mur, ils s'embrassent. Bon. Il a sûrement ramené quelqu'un pour la nuit. Ses yeux se posent de nouveau, avec une certaine appréhension cette fois, sur la forme à sa gauche. C'est une jeune femme ravissante. Qu'il reconnait peu à peu. Il a un mouvement de recul et rabat le drap contre son torse, comme si ça pouvait le protéger. Il vient de se rendre compte, aussi, qu'il est nu sous ce dernier. « Bordel, c'est pas vrai... » fait-il tout haut et un peu fort, la voix légèrement enrouée, ses boucles brunes éparpillées sur sa tête en un joli champ de bataille. Il s'essuie les yeux, jette de nouveau un coup d'oeil inquiet à l'heure (en priant pour qu'il soit en congé aujourd'hui) et cherche ses vêtements du regard. Introuvables, du moins là de suite. Shit. Il observe l'encadrement d'une porte qui donne sur, visiblement, une petite salle de bain. Combien de temps lui faudrait-il pour parcourir cette distance ? Tiens, tu es pudique, mon cher Jacob ? Peut-être bien, tiens. Il se mordille la lèvre, et alors qu'il écarte le drap pour se lever, il sent du mouvement à côté, ce qui le fait se rasseoir immédiatement, posant un regard presque sévère (comme si c'était de sa faute à elle seule) sur la demoiselle qui est apparemment en train de s'éveiller. Il soupire, passe une main dans ses cheveux, et s'assoit confortablement, prêt à lui demander si elle est vraiment décidée à le traquer inlassablement.
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(esfir) children of the great empire.
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